Comment réduire sa charge mentale ?

Vous croulez peut-être sous les dossiers à boucler avant la fin d’année, en plus de devoir penser à l’organisation des vacances scolaires, aux menus des fêtes et aux cadeaux de Noël ; tout ça en assumant vos responsabilités quotidiennes et familiales tels que vos rendez-vous, tâches ménagères ou encore, les activités et devoirs des enfants. La charge mentale survient lorsque votre esprit et vos émotions sont surchargés par tout ce que vous avez à accomplir, planifier et gérer. En somme, lorsque vous avez la sensation d’être continuellement débordé·e et de ne pas vous en sortir.

À ce stade, reconnaître que l’on souffre d’une charge mentale trop élevée est essentiel. Même si les femmes sont généralement plus exposées (63 %) que les hommes (36 %), chacun·e peut être impacté·e. Il est donc important de constater sa souffrance sans culpabiliser et d’identifier les facteurs qui en sont à l’origine, notamment pour éviter que la situation ne s’aggrave. 82 % des Français estiment en effet qu’une charge mentale peut être à l’origine d’un burn out et 79 % perçoivent un risque d’agressivité envers leurs proches.

La « did list », vous connaissez ?

Faire une to do list et prioriser les tâches importantes aide aussi souvent à y voir plus clair. De même que faire des « did list » ! Moins connue mais tout aussi efficace, la « did list » consiste à lister les tâches accomplies au cours de sa journée. À la différence de la première qui peut parfois être anxiogène et irréalisable, la seconde génère un sentiment de satisfaction personnelle qui fait du bien ; principalement parce que l’attention n’est pas portée sur ce qu’il reste à faire, mais sur ce qui a été accompli. D’ailleurs, il se pourrait même que vous constatiez que vous en faites bien plus que vous ne le pensez !

S’accorder de l’importance et prendre soin de soi

Bien dormir, la base

Enfin, l’hygiène de vie se mesure aussi à la qualité de vos nuits. Pour se remettre d’une charge mentale ou l’éviter, rien de tel qu’un sommeil réparateur. Si vous peinez à vous endormir, vous pouvez écouter ce que l’on appelle « du bruit rose ». C’est-à-dire des bruits apaisants liés à la nature, comme la pluie qui tombe, le mouvement des vagues ou le bruissement des feuilles ; ou encore, en parler avec votre médecin.

En somme, écoutez-vous et posez des limites claires pour préserver votre bien-être. Priorisez, déléguez, apprenez à dire « non », entourez-vous, demandez de l’aide et exprimez votre souffrance sans honte. Et bien sûr, prenez du temps pour vous et soignez votre bonne hygiène de vie.