« La carte Joker des équipes » – Interview d’Amélie Planell, responsable des agences d’Arles et de Miramas

Amélie, peux-tu nous raconter ton parcours professionnel ?

Bien-sûr ! J’ai commencé ma carrière en tant qu’auxiliaire de vie scolaire. Un jour, on m’a proposé de venir en renfort administratif au sein de la Mutuelle de France Rhôn’Alpilles, une mutuelle qui a fusionné avec la Mutuelle des Services Publics.

Moi, le monde des mutuelles, je ne connaissais pas du tout. Par contre, j’adore tout ce qui est administratif, les papiers, les dossiers, le classement, je me sens à l’aise. Petit à petit, j’ai fait des remplacements en accueil et d’autres missions qui m’ont vraiment initiée au système mutualiste.

Quelques années plus tard, j’ai pris les fonctions de responsable des agences d’Arles et de Miramas au sein de la Mutuelle des Services Publics. En même temps, Marjorie Fahy, l’actuelle responsable du réseau, prenait des fonctions similaires à Marseille. C’était le début de notre binôme de choc ! Et ça fait plus de 10 ans que ça dure maintenant.

Pourquoi travailler à la Mutuelle des Services Publics ?  

Dès le début, je me suis énormément reconnue dans les valeurs de la mutuelle. La solidarité, la proximité avec les personnes que l’on protège mais aussi la défense d’un système de santé et de protection sociale plus juste et universel. Je me souviens, quand je suis arrivée à la mutuelle, on allait toutes et tous manifester quand il fallait se mobiliser pour défendre nos droits et ceux des adhérent·es. C’est du concret, les valeurs ce ne sont pas que des mots. À la Mutuelle des Services Publics, on les met en pratique.

Ce que j’aime aussi dans mon métier, c’est qu’on ne me demande pas d’être commerciale et de vendre à tout prix. Même si la mutuelle propose des offres de garanties santé, son but premier c’est d’accompagner et de conseiller. Nous sommes une structure à but non lucratif. Quand une personne vient nous demander conseil, nous prenons le temps d’étudier avec elle ses besoins et de comparer les contrats pour lui faire des propositions adaptées. Nous sommes transparent·es.

À ton avis, qu’est-ce que la Mutuelle des Services Publics apporte aux adhérent·es ?

De l’humain, de l’écoute et de la proximité. Ces valeurs sont au cœur de nos actions. Une mutuelle comme la nôtre ne sera jamais une plateforme téléphonique ou une mutuelle 100% digitale.

Nous souhaitons aider tout le monde. Tant les jeunes qui souhaitent des services dématérialisés (mais qui sont quand même contents d’avoir une personne qui les connait au téléphone) que les personnes plus âgées qui ont besoin d’avoir une agence de proximité avec une équipe qui prend le temps de répondre à leurs questions, de monter leurs dossiers, de les aider dans leurs démarches…

C’est notre point fort : expliquer, échanger et prendre le temps. Et les adhérent·es aiment ça ! Souvent, on nous remercie d’expliquer les termes et les remboursements plutôt que d’envoyer des mails d’attente ou des réponses automatiques comme cela peut se faire ailleurs.

Comment décrirais-tu ton rôle en quelques mots ?

S’occuper de la gestion des agences, ça consiste majoritairement à organiser et trouver des solutions. Comme partout, on a beau anticiper au mieux, il y a toujours des imprévus qui arrivent. Mon rôle, c’est que ces aléas ne pèsent ni sur les adhérent·es, ni sur les équipes.

Je me considère un peu comme une carte joker. Dans les moments de rushs ou en cas d’imprévus, j’aide ou je remplace pour éviter de submerger l’équipe. Pour moi, chaque salarié·e est un pilier de la mutuelle.Nous ne sommes pas nombreux alors nous sommes toutes et tous important·es… et soudé·es !